Larmes

Je n'en peux plus. Je me rends compte en écrivant que je ne vaux rien, que mon a-culture est flagrante. Plus j'écris, plus j'ai honte.

Dans ma tasse, le liquide incarnat est froid. Le silence est tombé sur la maison, un silence pesant. Puis une larme. Silencieuse. Elle coule le long de mon nez et se fond dans le carmin. Le karkadé n'en est que plus acidulé. Mais une amertume s'éternise sur mes papilles. Une autre larme s'écrase lourdement sur ma copie. Mon personnage s'efface. Elles abondent et encombrent mes cils. Elles tracent des sillons brûlants sur mes joues.

J'ai honte de ce que je fais. Je n'ai jamais eu et n'aurai jamais le niveau nécessaire pour rendre un tel devoir. Qu'est-ce qui me retient ici? Pourquoi ne suis-je pas partie? Pour le latin... le grec... C'est bien peu. C'est suffisant à mes yeux.