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Obscuri sola sub nocte...
1 mai 2007

Réponse proverbiale

Mimy a publié ce jourd'hui un article fort sympathique. J'aurais bien laissé un commentaire, mais il eût été un peu long; j'ai alors opté pour une réponse publiée sur mon blog (ce qui au passage fait un peu de pub pour ce petit rat de l'écriture). [mes réponses sont en vert dans le texte]

Ne remets jamais à aujourd’hui ce qui était pour hier. > Je le remets à plus tard, toujours plus tard: je suis une procrastinate invétérée [le dictionnaire openoffice ne connaît pas ''procrastinate'', et me propose à la place ''procréatrice''... sans commentaire!]

Ce qui est fait n’est plus à faire. Juste à refaire. > Voilà qui est désespérant!

A l’impossible, nul n’est tenu. Mais tu essayeras tout de même, c’est le principe du jeu. > idem

L’appétit vient en mangeant. En travaillant aussi, ton corps l’apprendra à tes dépends. > Mais les versions de grec parlant d'un corps d'enfant disloqué et les textes choisis par le professeur de littérature juste avant déjeuner (Mort à crédit de Céline) ont tendance à le couper, bizarrement.

Après la pluie, le beau temps. Ou l’orage, faut voir. Et les moussons peuvent durer. > Et les giboulées avec grêlons et neige fondue?

Beaucoup d’écrit pour rien. > Oui mais « Scripta manent »

Bien mal acquis ne profite jamais. On attend donc tous avec impatience que l’énergumène préparant ses khôlles avec une heure d’avance ET le Gaffiot ET la grammaire ET la traduction se tôle au concours blanc. > A mort! Un tel olibrius ne mérite pas de respirer le même air que nous autres hypokhâgneux du lycée LB!!! / Je dirais même plus "Bien mal à qui ne profite jamais" (sauf dans le cas de l'olibrius susnommé)

Comme on fait son lit, on se couche. > Je ne fais pas mon lit... Qu'en déduire?

L’eau va à la rivière. Prévois une gourde. En souvenir d’Hussein. > Zut! Je n'ai pas encore révisé pour jeudi! C'est la mouise...

Alea jacta est. A se répéter après tout devoir rendu. Advienne que pourra. > C'est ma devise depuis le début de l'année. Détachement maximal... tout en restant dans les mesures du possible! Nous sommes humains que diable!

La fin justifie les moyens. > Tous les coups sont permis, y compris ceux de Gaffiot et de Bailly!

L’habitude est une seconde nature. De ne pas travailler, tu [ne] culpabiliseras [plus].

Heureux au jeu, malheureux en amour : l’hypokhâgne est très ludique. > Moi je dirais bien: « malheureux au jeu, malheureux en amour » puisque Le Jeu de l'amour e[s]t du hasard. Les deux sont sur le même plan. Mais ne dit-on pas « prépa casée, prépa ratée »? (pas de commentaire sur ce dicton à la noix: on se console comme on peut!)

Redde Caesari quae sunt Caesaris. > A la classe de LS2 ses sucres candi tu rendras!

Mieux vaut tard que jamais. > Et si on inversait?

L’oisiveté est la mère de tous les vices. > ALORS LA PAS D'ACCORD! Paresse est mère de la créativité, des meilleures inventions et de tous les vices & vertus. La Paresse est à l'origine du monde. Sans elle pas de lave-vaisselle, pas de sèche-linge, pas d'encre effaçable, pas de voiture, pas de...

Qui ne dit mot consent. Ou n’a rien compris. > Ou s'est endormi.

Toute peine mérite salaire. Vous vous demanderez pourquoi il y a des communistes ^^ > Une version de latin est-elle une peine? C'est un enjeu...

A glisser dans la trousse de secours de l’hypokhâgneux :

La littérature française, du XVIème siècle à nos jours. (et Claude Simon dans la Pleiade, n'est-ce pas Marcel?)
Un paquet de Granola. Petits écoliers
De l’anticerne. Et du café, et de l'aspirine. Plus simple: optez pour l'oreiller gonflable: il est discret, prend peu de place et remplace les trois éléments précédemment cités (il ne s'agit en aucun cas de vécu)

Un blog. C'est VITAL, c'est CAPITAL !

Mimy, tu m'excuseras d'avoir tronqué ton texte? Encore bravo pour cette si poétique remise en forme de nos proverbes préférés! (plaisir poétique de la liste)

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