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Obscuri sola sub nocte...
26 janvier 2007

Journée passionnante

« Un garçon de sexe masculin », « J'entends par 'un couple', un garçon et une fille » etc. Ce professeur de français, qui remplace M.C. jusqu'aux vacances, est unique! Cette étrange impression qu'il nous prend pour des incultes, ou des crétins... d'ordinaire, il fait cours aux HEC, mais j'espère quand même qu'il ne les traite pas comme ça! « On prend Molière et on le retrourne »: le quart de la classe éclate de rire. Après cinq minutes, il sourit et déclare « Ah. Je comprends. »

Après ce cours de littérature plutôt épique, pause de deux heures. Il n'y pas de place au CDI, alors direction l'amphithéâtre extérieur... trois quarts d'heure à tuer par une température inférieure à 0°C. Finalement, nous nous rendons dans l'amphithéâtre du bâtiment scientifique pour aller écouter une passionnante conférence soporifique sur les États-Unis en Afrique... Un petit effort d'attention qui devient vite vain. Ce monsieur sait-il qu'il se trouve face à une salle de Français qui ne sont pas forcément pro-américains et encore moins crédules et naïfs? Ainsi, ses radars installés pour garder le contrôle sur le continent africain favoriser le trafic aérien me laissent sceptique... puis le temps passe... lentement... trop lentement... voilà belle lurette que je n'écoute plus. Devant nous, la prof de grec n'écoute plus non plus. Elle se contente de rire de temps à autre, ayant sorti des articles de journaux sur je ne sais quels grammairiens et autres traducteurs... La correction de ses quelques copies semble la passionner. Puis viennent les questions, aux réponse interminables. Alors, le micro tombe dans les mains d'Achille* qui monopolise la parole pendant dix bonnes minutes. La prof et de nombreux élèves rient de pus en plus: où est donc la question? En fait, il n'y en a pas. Je suis partie avant qu'il n'ait eu le temps d'en poser une deuxième. Fuyons!

Bilan: deux heures à ne rien faire. « Le grec c'est plus marrant, » nous demanda la prof. « Oh oui!!! » nous écriâmes-nous en choeur, ma Dame-Oiselle et moi.

*Les noms ont été changés (quoique...)

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