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Obscuri sola sub nocte...
23 mars 2007

Otite etc

Antibiotiques, anti-inflammatoires, corticoïdes... sirops, comprimés, gélules... Les boîtes et bouteilles s'accumulent. Je n'en peux plus. Trois semaines que je suis rentrée, trois semaines que je suis sous médicaments. Mon otite ne s'est pas arrangée, oh non!

Lundi de la semaine dernière: mon oreille se bouche.
Mercredi: premier rendez-vous chez le médecin. Me voilà bonne pour cinq jour d'antibiotiques.
Dimanche: fin du traitement, mon oreille me fait toujours souffrir.

Mardi: deuxième rendez-vous chez le médecin, à 9h30 du matin. Dehors, il neige. À 8h30 je quitte la maison, bien emmitouflée dans mon manteau, le nez plongé dans mon écharpe. Le froid est pénétrant et s'infiltre dans mon cou. Je frissonne. Les flocons ont cessé de tomber et le manteau blanc s'étend devant mes yeux. J'avance, je ne sens plus le froid. Je ressors de mon rendez-vous avec l'adresse d'un oto-rhino-laryngologiste.

Jeudi: rendez-vous chez l'ORL. Après quelques tests, il m'annonce qu'il va me faire une piqûre pour percer l'otite et aspirer. Au début, c'est juste désagréable. Puis la douleur se fait plus aiguë. Je ne vois rien bien sûr, mais suis aux premières loges pour entendre. Je me tends pour ne pas bouger. Et ce n'est pas une mais trois piqûres qu'il me fit. Peu à peu, je me sentais faiblir. Les larmes coulaient silencieusement: je n'avais plus la force de prononcer le moindre aïe de protestation. Je tremble. Je n'en peux plus. Mais cela ne finira-t-il donc jamais?

Heureusement, je suis sortie en avance et Lu m'a attendue à la gare. Je ne peux pas courir de toute manière. Mon oreille m'élance mais surtout, les sons restent dans ma mémoire auditives. Ils ne veulent pas s'en aller. Je ne me sens pas très bien... en tout cas, Lu, merci de m'avoir accompagnée à la pharmacie.

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